Tout d'abord, merci d'avoir été si rapide pour créer la rubrique Lewis Carroll.
Ce que j'ai appris sur lui et que j'apprends encore (avec tout ce que je suis en train de lire actuellement) risquerait de donner un bien trop long texte sur ce fil-ci, qui ferait passer celui sur le fil de Tim Burton pour un post-it !.
Je préfère donc profiter que la rubrique ait été créée pour ouvrir à chaque fois un fil différent éclairant un aspect de sa vie/sa personnalité avec des textes de longueur "raisonnable".
J'en ouvre deux aujourd'hui (s'y reporter...) qui permettront d'en donner une idée :
Lewis Carroll et Alice Liddell et
Lewis Carroll et Gertrude Thomson.
Maintenant, pour ce qui est des zones d'ombre, j'avais surtout en tête des aspects de sa vie qui restent encore aujourd'hui assez obscurs ou faisant l'objet d'avis divergents, comme par exemple :
Pourquoi a-t-il totalement abandonné la photographie vers 1880, qui était pourtant une des ses grandes passions ? Lu à ce sujet dans un livre paru chez Découvertes Gallimard (j'en reparlerai) : " L'abandon brutal de la photographie constiture une des zones d'ombre de sa vie. Sur ce point encore, ses archives, pourtant abondantes et fourmillant de détails, restent silencieuses".
Comment expliquer l'homme-paradoxal qu'était Carroll, à la fois logicien rationnaliste et pourtant homme de religion ? Professeur plutôt austère et rébarbatif dans ses cours mais fantaisiste et adepte du non-sens doublé d'un brillant pédagogue louant les vertus de "la connaissance par l'amusement", etc... A ce sujet, Jean Gattégno à écrit un livre de référence,
L'univers de Lewis Carroll, que j'ai acheté mais pas encore lu, qui éclaire certains de ses aspects.
Qu'est-ce qui a pu inciter une de ses nièces, après la mort de l'écrivain, à déchirer plusieurs pages de son journal intime couvrant une période très précise ? (je le mentionne sur le fil Lewis Carroll et Alice Liddell). C'est plus anecdotique mais le mystère demeure...
Enfin, quand on parle de Lewis Carroll, il faut bien évoquer sa relation aux petites filles (qui a toujours fait couler beaucoup d'encre) sans quoi ce serait hypocrite, d'autant qu'elles ont joué un rôle essentiel autant dans son oeuvre que dans sa vie privée. Tout et n'importe quoi a été dit sur la question. Idéalisation platonique proche de l'angélisme ? Ambiguïté ? Pédophilie avérée (selon certains) ? Je laisse les membres donner leur avis sur cette délicate question avant d'exposer le mien.
Voilà quelques pistes sur ces zones d'ombre qui, finalement, évoquent plutôt pour moi ce que je ne sais pas (ou peu) sur Carroll que ce que je sais...
Maintenant, libre aux autres membres d'explorer d'autres directions...